10h15 : Un gros œil suit la jeune chamoise à chacun de ses mouvements, instants pacifiques, œil biologique VS œil technologique. Mécontente et ombrageuse, elle tape du pied en chuintant et fait face, inconsciente mais courageuse et énergique...
10h15 : Un gros œil suit la jeune chamoise à chacun de ses mouvements, instants pacifiques, œil biologique VS œil technologique. Mécontente et ombrageuse, elle tape du pied en chuintant et fait face, inconsciente mais courageuse et énergique...
L'été s'est posé sur le "clote" peut-être définitivement, le présent s'étire lentement en une suite de moments détachés, la durée d'une matinée s'étale sur une éternité au bord de la vacuité du temps, environnement, diversité, chacun y joue de son côté son mouvement ou son chant à égalité. Inquiété, le chevreuil caché griffe à peine l'espace de ses aboiements, dans le champ le chamois excité trace pour fuir le taon vorace qui veut piquer. Sérénité un peu obnubilée par l'intensité de l'instant, brutalement, soleil et chaleur disent que midi est arrivé...
Ce début d'été est très chaud, les étagnes sont déjà haut; sur le fil de la Terre au bord du ciel, elles déambulent, très attentive à leurs petits, de vrais funambules. Les cabris jouent et cabriolent, très vigoureux; la chevrée passe à l'ombre de la paroi le soir. Un chant tourne alentour: très curieux de pierre en pierre s'agite le rougequeue noir...
A l'affût sous un pin sylvestre sur les crêtes qui dominent la Durance, la harde de chamois en fin d'hiver le soir s'alerte entre les chaudes ascendances de l'air et ses froides turbulences jusqu'au bord de la nuit; le corbeau chante tard.
07h20-12h55 : Les chevreuils en amont broutent le "glas", une chevrette en aval doute un peu mais passe, le coucou sur la butte appelle, tenace...
16h15 : L'aigle doré se pose et dépèce un oiseau blanc : poule, goéland ? Les plumes aussi sont avalées, difficilement. 16h45 : L'aigle a bien mangé, il fiente avant de s'envoler...
Mercredi 30 12 2015 Noirs et brillants, les grands corbeaux chantent dans l'air chaud et les grands aigles dorés restent là, dans la lumière orangée...
15h15 : Il aime bien ça le chamois lécher les pierres salées et il y retourne bien volontiers encore une fois. 17h15 : Les arbres restent là dans le soir froid à l'heure où vole le petit corvidé; sur la roche dorée quand s'éteint la lumière orangée, ils n'ont pas le choix...
Mardi 22 12 2015 Le vent du nord souffle là-haut. Deux aigles royaux frôlent la paroi, ils y chassent les rares bulles d'air chaud et s'y reposent à l'abri du vent froid.
Lundi 16 11 2015 - Jeudi 19 11 2015 - Mardi 01 12 2015 - Les chamois, lumineuses et noires toisons, cavalent sous les mélèzes or et sur les claires pierres sonores : Maîtres du pierrier sous le ciel profond...